Cette aventure architecturale est d’abord celle d’un rêve : celui de changer de vie. Quitter la France pour s’installer dans une campagne exotique de l’océan indien.
Quelques hectares agricoles en friche, vestiges d’un ancien champ de canes, où il a fallu créer avec soin de nouveaux murs en limites du terrain, des hauts murets de pierre chers aux Balinais, comme obstacles infranchissables aux batraciens ou aux serpents venimeux.
Amateur de matières naturelles, du béton et du verre, les architectes ont dessinés une maison entièrement ouverte sur le paysage, contenue en ses murs, en 2 volumes principaux, simples et superposés.
Appuyé sur les limites du terrain, l’étage destiné à la suite parentale, domine la nature en vigie sur le paysage bucolique et sauvage, orienté vers la mer. Un toit végétal préserve l’harmonie naturelle et conserve la fraîcheur intérieure. Le volume principal s’ouvre ensuite par une longue paroi de verre sur l’extérieur. Tout autour le vaste jardin abrite une végétation luxuriante.
L’espace intérieur allie simplicité et sophistication : dallage en pierre XXL, lignes fluides et lumineuses, larges baies vitrées et ameublement minimaliste. L’esprit est inventif et l’ameublement en harmonie… On évolue ainsi dans un intérieur sobre, où les oeuvres d’art sont, par le dénuement des lieux, particulièrement mises en valeur sur des murs blanc, contraste affirmé avec les sols en wengé. Le béton, le bois, le verre sont porteurs d’une évidence architecturale. On peut y rajouter la pierre et quelques matériaux prélevés in situ.
Par Jy Arrivetz architecte