Dans ce numéro:
À Naples, une quinzaine de stations de métro ont été investies de façon pérenne par des artistes et des
architectes de renommée internationale. Un projet engagé par le gouvernement au début des années 2000 et financé pour moitié par l’Europe, qui vise à encourager les habitants à utiliser les transports
en commun afin de désengorger la ville de ses embouteillages monstres. Le coordinateur du projet, le critique d’art Achille Bonito Oliva, parle d’un nouveau système de « musée obligatoire ». Dans une ville qui souffre de chômage et de pauvreté, la place de l’art dans l’aménagement urbain a donc été jugée primordiale, salvatrice. D’autres villes ont fait de la pérennisation de l’art dans l’espace public un événement culturel dont les retombées sur l’économie locale sont plus que conséquentes.
Ceux qui n’ont pas attendu d’invitation pour investir l’espace public, ce sont les street-artistes. On ne parle pas là du tag graffité à la hâte dans le métro mais de véritables œuvres qui font d’ailleurs encore encourir à leurs auteurs des amendes pour vandalisme – sans compter qu’elles sont, en majorité, militantes, fustigeant le capitalisme ou témoignant du sort des réfugiés. Si ces artistes ont d’abord choisi de s’exprimer dans la rue, c’est parce que celle-ci est accessible à tous. L’exposition « Street Generation(s) – Quarante ans d’art urbain », qui retrace l’histoire mondiale du street-art en réunissant un corpus inédit en France, prouve que l’art urbain est bel et bien entré dans l’histoire de l’art.
Un autre art pour lequel on n’a pas à payer son ticket d’entrée, c’est l’architecture. Chacun, en sortant de chez soi, n’est-il pas à même de ressentir une émotion devant le spectacle d’un bâtiment érigé là, qu’il soit public ou privé ? Notre architecte invitée dans ce numéro, Manuelle Gautrand, en parle très bien. Elle qui a signé, entre autres, la Comédie de Béthune, dont le revêtement de laque pourpre et la coque arrondie ne laissent personne indifférent, nous rappelle, s’il était besoin, que le beau n’est pas superflu.
Et aussi:
Un dossier de vingt pages sur le bardage, la menuiserie et l’aménagement des combles !
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Par IDEAT